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Dernière mise à jour : 10.11.2021
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Visites officielles à l'étranger

Le Roi Haakon & la Reine Maud - Paris - Mai 1907 - I -

Publié le 01/05/2021 à 15:02 par newsroyauxnorvegiens Tags : center article pari paris couple image centerblog france saint

 

 

 

 

 

 

 

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Parmi les 13 visites d'état

effectuées à l'étranger par le Roi Haakon VII 

d' octobre 1906 à août 1954

je vous propose la visite effectuée, en France

par les Souverains norvégiens

du 27 au 30 mai 1907.

 

 

 

 

 

 

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27 mai 1907 - Le Roi Haakon VII

et le Président Fallières 

près de la gare du Bois de Boulogne.

 

 

 

 

 

 

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27 mai 1907 - La Reine Maud et Madame Fallières

gare du Bois de Boulogne.

 

 

 

 

 

 

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28 mai 1907 - Paris - Le Roi Haakon et le Président Fallières

vers l' Hôtel de ville.

 

 

 

 

 

 

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28 mai 1907 - La Reine Maud et Madame Fallières

quittent l'Hôtel de ville, après la traditionnelle réception.

 

 

 

 

 

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28 mai 1907 - Paris

les Souverains de Norvège et le couple présidentiel français

devant la cathédrale Saint Louis des Invalides

 

 

 

 

 

 

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28 mai 1097

La Reine Maud et Madame Fallières quittent les Invalides.

 

 

 

 

 

A Suivre avec la visite à Versailles ...

 

 

Les documents photographiques proviennent de la BNF  et du Storting. 

 

 

 

 

 

Le Roi Haakon & la Reine Maud - Versailles - Mai 1907 - II -

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 1907 - Versailles -

Visite d'état des Souverains norvégiens

 

 

 

 

 

 

Article paru dans Le Petit Parisien du 30 mai 1907 ...

avec le style de l'époque.

 

 

 

 

Versailles, 29 mai.

 

"A midi quinze, c'est-à-dire à l'heure réglementairement fixée

par le programme officiel,

le canon annonce l'arrivée du train présidentiel et royal.

Et dix minutes ne se sont pas écoulées que l'on voit apparaître

sur la place d'Armes les trompettes qui précèdent

l'escorte des cuirassiers encadrant la voiture attelée en poste

où les deux chefs d Etat, la Reine Maud et Mme Fallières

ont pris place en quittant la gare,

où ils ont été reçus par MM. Autrand, préfet de Seine-et-Oise

Baillet-Reviron, Maire de Ve,

Sailles le Général commandant la subdivision,

les sénateurs, les députés

et toutes les autorités supérieures du département,

au milieu des acclamations enthousiastes de la population.

 

 

Dans la cour majestueuse du vaste du château

que Louis XIV érigea pour satisfaire son orgueil

et que Louis-Philippe dédia pieusement

à toutes les gloires de la France,

un bataillon de sapeurs du Ier régiment de génie,

avec le drapeau et la musique de l'arme,

rend les honneurs militaires.

L'hymne royal norvégien,scandé par les musiques réunies

du génie et de l'école d'artillerie de Versailles,

retentit, solennel et lent,

aussitôt que les chevaux de l'escorte ont franchi la porte de la grille.

Puis, c'est l'entraînante Marseillaise.

 

 

Dans le palais de Louis XIV la daumont du Président

décrit sur les lourds pavés de la cour d'honneur

une courbe à large rayon.

 

 

M. Briand, ministre de l'Instruction publique

M. Uujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts

M. Pierre de Nolhac, conservateur du musée de Versailles

M. Peratte, son excellent adjoint,

M. Lambert, directeur des services d'architecture

et conservateur du parc,

saluent au seuil du palais leurs illustres hôtes.

 

Le cortège, à l'instant, se forme.

 

M. Fallières offre le bras à la reine Maud,

le roi Haakon offre le sien à Mme Fallières.

Mme de Rustadt est conduite par M. Briand,

et Mlle Fougner par M. Dujardin-Beaumetz.

 

 

Et. lentement, pendant que la musique du 1e génie

joue un fort joli morceau,

les invités royaux gravissent les degrés du splendide escalier

en marbres de couleur,

qui constitue l'une des plus pures merveilles d'art architectural

que renferme le somptueux palais de Louis XIV.

On passe, l'escalier gravi, dans les petits appartements de

la Reine et M. Fallières racontent ce qui s'est passé

au Roi et au Président.

M. de Nolhac a fait, avec un goût rare,

aménager en salons de repos.

Mais un huissier de la présidence vient annoncer

que M. le Président est servi.

Aussitôt on passe dans la galerie des Batailles,

où la table a été dressée.

Elle ne comporte guère qu'une trentaine de couverts.

 

 

Pendant le repas, les deux musiques placées dans le parc

jouent alternativement.

 

Enfin, le déjeuner étant terminé, vers deux heures,

la visite du palais commence aussitôt.

 

 

 

 

 

 

Jean Nocret - 1670 - Louis XIV et sa famille travestis

en dieux de l'Olympe.

 

 

 

Dans les grands Salons

 

De la galerie des Batailles, le cortège présidentiel et royal

se rend dans l'ancienne salle des Gardes.

 

 

Et sans guère tarder on traverse les autres salons.

Au passage, M. de Nolhac fait admirer aux illustres visiteurs

la plus belle série de tapisseries que l'on puisse rêver,

puis on passe dans le salon de la Paix.

Enfin, c'est le salon des Glaces que visitent les souverains,

la large et magnifique galerie longue de quatre-vingts mètres,

où la lumière entre à flots et se joue avec gaieté

dans les hauts miroirs biseautés, au tain maintenant un peu terne,

dont fit recouvrir les murs.

Sur l'invitation de M. de Nolhac, la reine s'approche, le roi aussi.

Et ils ne peuvent retenir un mouvement d'admiration.

C'est que du balcon à lourds balustres de pierre sculptée,

on contemple un large et merveilleux paysage!

L'allée célèbre du Tapis Vert, que continue, plus loin,

la perspective élégante et sévère du grand canal,

allonge sa vaste pelouse sous les regards émerveillés

des souverains.

Pendant que fa foule applaudit et acclame on fait jouer les eaux.

Et c'est un émerveillement de plus.

Cependant, le temps passe et il reste tant de choses à voir encore

que le Président de la République le rappelle au roi.

 

 

Le cortège, toujours guidé par M. de Nolhac, reprend sa marche.

On passe par le salon de l'Œil-de-Bœuf.

Là, le conservateur du musée montre au roi et au Président

e célèbre tableau intitulé l'Olympe, de Nocret.

Le cortège, un instant arrêté, reprend sa marche.

On passe alors dans les petits appartements de Marie-Antoinette,

non sans avoir admiré au passage la chambre de Louis XV.

 

 

Après une courte visite au salon d'Hercule, où l'on donna en 1896

la comédie au tsar Nicolas II,

et où les souverains norvégiens admirèrent le splendide plafond

peint par Lemoine, qui représente le Triomphe d'Hercule,

le cortège officiel se dirige vers la chapelle

et les salles de peintures du musée, où l'on se repose un peu.

On prend même quelques rafraichissements.

 

 

Enfin, à trois heures, le cortège officiel se reforme et l'on descend

dans le parcoù la foule acclame les souverains et leurs hôte.

Après un court arrêt au bassin de Latone, puis à la Colonnade,

au centre de laquelle se dresse l'admirable groupe de Girardon,

l'Enlèvement de Proserpine,

et enfin au bassin d'Apollon, tant de fois décrit,

le cortège présidentiel se dirige au grand trot vers les Trianons."

 

 

 

 

 

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L'accident

 

 

 

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"Sur le pont du Belvédère

On tourne trop court s'écrie un spectateur compétent.

Trois des chevaux attelés au landau de la reine

tombent dans le canal.

Un postillon est également projeté dans l'eau.

 

 

Après avoir passé devant le grand Trianon,

dont la visite n'était point inscrite au programme,

le cortège présidentiel et royal s'acheminait

vers le Hameau de Marie-Antoinette.

 

 

La promenade, à travers les belles futaies du parc,

par les chemins ombreux et les claires avenues,

était un véritable enchantement.

Et sur la demande de la reine Maud,

que ravissaient les admirables perspectives

qui se déroulaient sous ses yeux,

les postillons avaient ralenti l'allure.

On arrivait' au Hameau de Marie-Antoinette.

Quelques personnes seulement s'y trouvaient

et attendaient le défilé du cortège que bientôt on vit,

à travers les arbres, s'avancer à pas lents et qui contourna l'étang

qui reflète dans ses eaux le Belvédère et le Moulin.

Un instant cachés par les feuillages,

les piqueurs reparurent et s'engagèrent sur le petit pont de pierre

qui enjambe l'étroit canal au bord duquel s'élève la Laiterie.

Les deux premiers passèrent.

Puis ce fut le landauoù MM. Mollard, directeur du protocole

Hennion, directeur de la sûreté générale

et un lieutenant du 27e dragons avaient pris place.

 

 

Venaient ensuite le piqueur-chef de l'Elysée,M. Troude

et le landau où se trouvaient M. Fallières, le roi Haakon VII,

M. Briand et le maire de Versailles, M. Baillet Reviron.

Le grand landau du chef de l'Etat passa sans difficulté.

 

 

Le landau attelé en poste

où la reine et Mme Fallières avaient pris place

en compagnie de M. Dujardin-Beaumetz et de M. de Nolhac

s'avançait pour franchir à son rang l'étroit ponceau

quand l'accident se produisit.

 

 

La manœuvre était assez difficultueuse,

car les pentes de ce petit pont en dos d'âne

que le cortège avait à franchir sont fort dures

et la courbe accentuée de la route rend les évolutions difficiles,

voire dangereuses.

Cette manœuvre fût elle bien accomplie ?

On ne saurait le dire

mais il convient ici de relever l'exclamation échappée

à un spectateur évidemment compétent

Mais sacrebleu s'écria ce témoin, ils tourment trop cour.

A peine avait-il prononcé ces mots

que l'on voyait la voiture de la reine osciller

et pencher fortement à droite.

Les deux premiers chevaux, tenus en mains par le postillon de tête,

avaient presque franchi le difficultueux passage

quand la roue droite de la voiture vint violemment heurter

la pile correspondante du pont.

Le cheval, serré entre le garde-fou et le tenon de la voiture,

prit peur, rua dans ses traits, s'affola davantage,

monta sur le bord de pierre du parapet

et tomba dans le canal plein d'eau claire et aussi de vase.

Le second cheval épouvanté

et entraîné d'ailleurs par le poids de son compagnon,

sauta également à l'eau,

où son cavalier fut projeté la tête en avant avec une telle violence

qu'il s'enfonça jusqu'aux épaules dans la vase.

Les deux chevaux de tête s'affolèrent à leur tour.

Cependant que le cheval de gauche,

maintenu avec une énergie désespérée par son cavalier,

demeurait en place, son compagnon se cabrait,

pointait des deux sabots de devant dans le vide

et tombait à son tour dans le canal.

 

 

La reine Maud avait poussé un cri terrible

en voyant projeter le postillon à l'eau.

Sauvez-le sauvez-le, criait-elle aux assistants Je vous en supplie.

Mme Fallières très calme, ouvrit elle-même la portière du landau

et aida la reine à descendre à terre

cependant que MM. Dujardin-Beaumetz et Pierre de Nolhac

la soutenaient de leur côté.

 

 

Le sauvetage

 

 

Le cri poussé par la reine, les exclamations terrifiées des assistants

étaient parvenus aux oreilles du roi Haakon et de M. Fallières.

Tous deux se redressèrent en même temps dans leur landau

en proie à une inquiétude mortelle.

Du point où ils étaient parvenus,

ni le roi ni le Président ne pouvaient apercevoir ce qui se passait.

Sans tergiverser, le roi Haakon ouvrit la portière, sauta à terre

et courut vers le pont, pâle d'angoisse. On s'écarta devant lui.

 

Qu'y a-t-il ? Que se passe-t-il ? demandait le souverain.

Au nom du ciel répondez-moi.

 

C'est rien,

répondit un soldat du génie accouru au cri poussé par la reine.

C'est trois des chevaux qui se sont fichus à l'eau avec le postillon.

Mais votre femme n'a rien et m'ame Fallières non plus!

Merci, merci, mon ami. répondit le roi. Merci de tout cœur.

Et il courut vers la reine,

qui, très pâle, regardait en tremblant la scène de désordre tragique

qui se déroulait sous ses yeux.

Les chevaux, empêtrés dans leurs traits, essayaient de se relever,

ruaient, choppaient contre les pierres du fond,

et de leurs bouches coupées par les mors coulaient le sang

et l'écume.

 

 

Le cheval du postillon, la cuisse et une jambe de devant brisées,

essayait en vain de se relever et hennissait de douleur.

Quant à son cavalier, étourdi. sans doute par la violence du choc,

il demeurait la tête enfouie dans la vase gluante et noire

qui l'étouffait.

 

 

C'est alors que deux cavaliers du 27e dragons,

dont nous regrettons de ne pas pouvoir citer les noms,

intervinrent de la façon, la plus heureuse,

au milieu du désarroi général.

 

 

Un brave soldat

 

Confiant leurs chevaux à un camarade,

ils coururent au plus pressé.

Pendant que l'un d'eux tranchait avec son couteau

les traits de l'attelage, constitués heureusement par des cordes,

l'autre sautait délibérément à l'eau, empoignait le postillon,

le tirait à lui, l'aidait à s'accrocher à une racine

et à remonter sur la berge, où il tombait à demi évanoui.

Puis, avec un magnifique sang-froid,

il allait aux chevaux valides, les tirait à cinq ou six mètres de là,

hors des ruades d'agonie de la malheureuse bête

qui, ne pouvant se relever, se noyait.

 

 

Enfin, il revenait au cheval blessé,

débouclait la selle qui l'écrasait de son poids, la jetait sur la berge

et maintenant la tête de l'animal hors de l'eau,

essayait de l'amener à lui.

C'est inutile, lui dit un officier. Il ne peut plus se tenir debout.

Revenez.

Le soldat, sans un mot, obéit, remonta sur la berge,

et félicité par son chef,se déroba aux remerciements

en demandant la permission d'aller changer de vêtements

il était, en effet, trempé des pieds à la tête

ce qui lui fut accordé à l'instant.

Sans vouloir rien entendre, le brave garçon remonta à cheval

et fila au grand trot vers la caserne pendant que son camarade

reprenait modestement sa place dans le rang.

 

 

 

L'émotion de M. Fallières

 

Pendant que se déroulaient ces événements

avec une rapidité vertigineuse !e tout n'avait pas duré deux minutes

M. Fallières, moins ingambe que le roi Haakon

en raison de son âge,

M. Motlard, M. Hennion accouraient

suivis de plus de cinquante personnes.

 

 

Le Président de la République, très ému et très pale,

alla saluer la reine

auprès de qui se tenaient le roi Haakon,déjà rassuré,

et Mme Fallières qui, très maitresse d'elle-même,

bien que d'une pâleur livide,

demandait à M. Lanes qu'on voulût bien s'occuper du postillon

et des deux cavaliers.

Qu'on nous donne de leurs nouvelles,

dit la reine, d'une voix qui tremblait encore.Le pauvre postillon!

Il était si sûr de lui pourtant et il conduisait si bien.

C'est horrible. Il n'est pas mort, n'est-ce pas ?

Le commandant Lasson s'empresse de rassurer la souveraine. 

Le postillon, dit-il, n'est même pas blessé.

Mais il a éprouvé une commotion violente qui, on en est certain,

n'aura aucune suite dangereuse.

L'officier ne veut pas augmenter l'émotion de la reine.

La vérité est que le pauvre postillon a une cuisse luxée

et de multiples contusions. C'est miracle qu'il n'ait pas été tué.

En somme, il y eut plus de peur que de mal.

Mais la peur fut grande.

 

 

 

 

 

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Le retour à Paris

 

 

Enfin, on reforme le cortège. La reine prend le bras de M. Fallières

et Mme Fallières prend le bras du roi.

A pied, en dépit de tout protocole, les augustes hôtes de la France

s'éloignent du théâtre de l'accident

et se dirigent vers le petit Trianon, où ils parviennent bientôt

et qu'ils visitent très rapidement car l'heure passe.

 

 

Après avoir pris quelques instants de repos,

la reine Maud, Mme Fallières,

le roi Haakon et le Président de la République

remontent dans leurs landaus,

imités en cela par les membres de leur suite.

Nouvel et dernier arrêt au Bassin de Neptune,

où l'on fait jouer les eaux.

Et le cortège, au grand trot,

se rend à la gare où le départ s'effectue vers cinq heures.

 

A cinq heures et demie, les souverains étaient de retour à Paris.

Ils rentraient aussitôt dans leurs appartements

du ministère des Affaires étrangères,

tandis que le Président et Mme Fallières

regagnaient l'Elysée en landau.

 

Fin de l'article.

 

Plusieurs entrefilets complètent ce récit de le visite mouvementée

des Souverains norvégiens au château de Versailles.

 

 

 

Informations complémentaires

 

"DERNIÈRE JOURNÉE

Les souverains quitteront Paris aujourd'hui,

à onze heures et demie du matin.

Le départ aura lieu par la gare des Invalides,

comme pour l'excursion a Versailles.

Le roi et la reine de Norvège se rendront directement

à Copenhague,

où ils doivent assister, le 3 juin, aux fêtes qui seront données

en l'honneur de l'anniversaire du roi de Danemark."

 

 

"M. Fallières ira  à Christiana.

On annonce officiellement que M. Fallières,

président de la République, rendra, dans le courant de l'été,

sa visite au roi de Norvège.

La date du voyage sera ultérieurement fixée."

 

 

"Dans un autre ordre d'idée,

voici la liste des cadeaux offerts au roi et à la reine de Norvège

par le gouvernement français

une tapisserie des Gobelins,

six cents gravures de la chalcographie du musée du Louvre

deux vases de Sèvres,

un surtout de table en Sèvres avec groupe.

 

 

Sources: Château de Versailles, Le petit Parisien, Storting, kongehuset no 

 

 

 

 

A Suivre ... pour connaitre les menus de réception

servis lors de cette visite d'état

des Souverains de Norvège en France.

 

 

 

 

 

Le Roi Haakon & la Reine Maud - Paris - Mai 1907 - III -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 1907

Dîner offert au Roi Haakon VII et à la Reine Maud

Souverains de Norvège

par la Présidence de la République Française.

Allégorie de la Norvège en couverture du menu.

 

En 4e de couverture

drapeau de la Norvège à gauche

étendard du Roi au centre

drapeau français à droite.

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 1907
Réception du Roi de Norvège
Galerie des Batailles. Château de Versailles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Dîner du 29 mai 1907
offert aux souverains de Norvège
par
le Ministre des Affaires Etrangères et Mme Pichon
Palais des Affaires Etrangères.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2007. Voyage officiel du Couple Héritier en Corée du Sud -

 

 

 

 

 

 

 

 

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En mai 2007

le Couple Héritier du Royaume de Norvège

effectuait un voyage officiel

en Corée du Sud.

 

 

 

 

 

 

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Le Couple Héritier

qui était là au moment de la fête nationale norvégienne

le 17 mai

a passé cette journée avec la communauté norvégienne

installée en Corée du Sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Chine et les Droits de l'Homme - Un Roi politique -

Publié le 14/10/2018 à 18:35 par newsroyauxnorvegiens Tags : couple pensée image centerblog background monde sur homme photo presse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Photo: NrK

 

 

 

 

Hier matin 

les Souverains ont rencontré la presse.

Le Roi Harald a été sollicité par les nombreux journalistes présents

pour donner son avis

sur la situation des Droits de l'Homme en Chine.

 

"Économiquement, il y a des progrès en Chine

et il y a d'autres domaines

où les progrès ne sont pas les mêmes.

Nous qui venons de l’Ouest

nous sommes particulièrement attachés

aux Droits de l’Homme. 

C’est pour cela que nous allons dialoguer avec la Chine."

 

Le Roi a répondu clairement et précisé sa pensée

sur ce sujet "sensible"

pour la plus grande satisfaction

mais aussi la plus grande surprise

du Secrétaire Général d'Amnesty International section Norvège

John Peder Egenæs

qui ne s’attendait pas, de son propre aveux,

à ce que le Roi aille si loin

puisque ce dernier a ajouté devant les journalistes rassemblés

Nous ne l’avons pas abordé

- la question des Droits de l'Homme -

pour le moment,

car nous n’avons pas rencontré les bonnes personnes."

Le Roi Harald

 

Ce qui laisse entendre

que le Roi le fera avec le Président de la République de Chine

lors des contacts officiels de haut niveau

qui font partie intégrante de toutes visites d'Etat.

 

Le Couple Souverain

a également été confronté à un rapport récent de l'ONU

qui montre qu'un million de personnes

appartenant à la minorité ouïghour

sont internés dans des camps de "rééducation".

"Je ne le savais pas avant de l'avoir lu 

mais je pense que c'est certainement vrai."

 

Interrogé sur ce qu'il pense sur le fait que la Norvège

continue de tisser des liens avec la Chine

alors que la situation s'aggrave

sur le plan des Droits de l'Homme

le Roi répond:

" Cela dépend des groupes avec lesquels nous nous associerons.

Nous devons nous rappeler

que la Chine va être et reste l'une des principales économies

du monde.

Le train part. Nous ne pouvons pas rester sur le quai."

 

Mais il est bien entendu

que le Roi

les Ministres présents

le délégué d'Amnesty International

et la responsable d'Innovation Norvège

sont sur la même ligne

résumée ainsi par madame la Ministre norvégienne

des Affaires Etrangères

"Nous voulons une relation large avec la Chine. 

Le dialogue et la coopération sur des questions clés telles que

le climat et le développement durable,

le commerce international et la mondialisation,

la paix, la réconciliation

et les droits de l'homme sont essentiels."

 

 

 

 

 

 

Le Roi Harald et la Reine Sonja à leur arrivée à Beijing Hier.

 

 

 

 

 

 

 

Les souverains norvégiens & la Chine -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1985 - Le Prince Héritier Harald et la Princesse Sonja sur la muraille de Chine

lors de leur premier voyage dans le pays. 

 

 

 

 

Le tout premier dirigeant chinois

rencontré par Harald fut le nationaliste Tchang Kaï-chek

qui s'était enfui à Taïwan

lorsque les communistes ont remporté la guerre civile en 1949.

Il avait alors 12 ans.

Le Roi lui-même l'a révélé lors d'une interview

au Quotidien du Peuple lors de la précédente visite d'Etat

en 1997.

 

Tchang Kaï-chek

vivait dans la même maison que la famille royale norvégienne

à Washington pendant la guerre

selon le roi.

 

De nombreuses années plus tard, en 1985,

Harald et Sonja

ont effectué leur premier voyage en Chine

époque à laquelle le Couples Héritier

a ouvert la porte aux affaires norvégiennes en Chine.

Près de dix ans s'étaient écoulés depuis la mort de Mao Zedong

le pays était en train de s'ouvrir au monde.

Lorsque le Prince Héritier a visité une fabrique de soie à Hangzhou

qui avait produit des millions de portraits de Mao

brodés à la machine, il n'y avait pas une seule image de Mao à voir.

A la place, l’usine devait produire des "robes de soie élégantes"

interdites car "décadentes" et "bourgeoises"

dans les années qui suivirent la Révolution 

et le culte de la personnalité.

 

La rencontre avec le peuple chinois hospitalier,

les monuments culturels - ayant survécu à la révolution culturelle -

ont fortement impressionné le Couple Héritier. 

 

 

Le 4 juin 1989

place Tiananmen - Beijing -

l'armée chinoise ouvre le feu sur les manifestants

et un grand nombre de civils ont été tués. 

Les estimations vont de centaines à plusieurs milliers.

 

Alors que des vacances privées étaient prévues

avec leurs enfants

il n'y a pas eu de voyage en Chine cet été là.

 

 

 

 

 

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1997 - La réception officielle place Tiananmen.

 

 

 

 

 

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1997 - Le Couple Royal accueilli par le président Jiang Zeming sur la place Tiananmen

 

 

 

 

Il faudra huit ans pour que le Couple Royal revienne en Chine

pour une visite officielle.

 

Accueillis par le président Jiang Zemin

devant la Cité interdite 

des drapeaux norvégiens et chinois flottaient

dans les dalles de la plus grande place du monde.

La Reine Sonja a confessé

qu'il "y avait un sentiment très particulier

à être là lors de la réception officielle

et que ses pensées sont allées aux événements cruels de 1989."

 

 

 

 

 

 

 

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1997 - Accueil du Roi Harald et de la Reine Sonja 

dans la vieille ville de Lijiang.

 

 

 

En 1997

le Couple Royal a vu une Chine

où la croissance économique commençait réellement. 

Beaucoup de choses avaient changé dans la capitale chinoise

depuis leur dernière visite.

 

Les Droits de l'Homme ont étéau centre de la visite

et les Chinois ont semblé véritablement intéressés

par le modèle de gouvernance norvégien. 

Le Roi Harald a donné une conférence sur la liberté de la presse.

"Le droit de s'organiser librement est une condition nécessaire

à une société offrant des chances égales à tous"

a déclaré un Roi libre d'esprit

à une cinquantaine de bureaucrates, chercheurs

et journalistes chinois.

 

Depuis lors,

le développement économique de la Chine

a continué de progresser à un rythme galopant

mais les réformes démocratiques ont échoué. 

 

 

 

 

 

 

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2008 - Le Couple Royal soutient l'équipe de handball norvégienne

lors des Jeux olympiques de Beijing.

 

 

 

Le Couple Royal a séjourné, à nouveau,

dix jours en chine lors des Jeux olympiques de 2008.

Les JO ont été célébrés dans un pays

qui avait avec le souci de présenter une face moderne

au monde. 

Les critiques des violations des Droits de l'Homme

n'ont toutefois pas été absentes de ces jeux. 

 

 

 

 

 

 

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1997 - Les étudiants des 26 communautés qui composent

 la province du Yunnan accueillent

le Couple Royal à Kunming.

 

 

 

En 1985

le Couple Royal a pris la tête

de la plus grande délégation norvégienne

du monde des affaires en Chine

à cette époque - plus de 50 personnes -. 

Cette année

un nouveau record est établi

cette fois les Souverains sont arrivés

avec une délégation commerciale de plus de 310 personnes.

40 accords commerciaux

vont être signés durant cette visite d'Etat

qui n'est pas seulement une visite

mais de l'économie et du commerce.

 

 

 

 

 

 

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12 septembre 2018 - Le Roi et la Reine visitent une centrale solaire à Dunhuang.

 

 

 

 

 

 

Mette Marit au Mexique en 2009 - Visite officielle -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Visite entre cousins - Octobre 2005 - Londres -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mettez un roi marin à terre.

Préparez un centre de table d'exception 

sous forme de caravelle en or

et voilà une image moins ... protocolaire.

La Roi Harald et la Duchesse de Gloucester en octobre 2005.

 

 

 

 

 

 

Visite entre cousins - Octobre 2005 - Londres -

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dîner du 26 octobre 2006

à Londres

lors d'une des visites officielles de la Famille de Norvège

à la Famille Royale d'Angleterre.

 

 

 

 

 

 

 

Visite entre cousins - Octobre 2005 - Londres -

 

 

 

 

 

 

 

 

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Princesse Astrid et la parure de turquoises

venant de sa grand-mère la Reine Maud.

Dîner de Londres 26 octobre 2005.